Ca ne ressemble à rien au final. La plage, les nuits chaudes aux terrasses des bars. A boire sans penser. S'entasser dans les boites du coin remplies de bobos cokés venant passer les vacances en bord de mer. J'adore comme je hais cet endroit, cette atmosphère que je connais depuis toujours et je me surprend à rentrer dans ce moule de fric puant.
Et puis je pensais pas qu'on allait se rencontrer. Après tout, avec ton air snob et ta tête je pensais seulement continuer à t'insulter, comme tout les autres. Et il a fallu d'une soirée, qu'on a fini par passer, ensemble. Quand j'ai su que tu venais, j'ai rigolé sournoisement attendant impatiemment et réfléchissant déjà à des paroles amères. Et puis on a parler. Toute la soirée sans s'arrêter. J'ai été comme ensorceler, je buvais tes mots, l'alcool me faisant oublier mon aversion pour toi. Tu m'as raccompagné au petit matin et on s'est dit a une prochaine fois.
On s'est revu après, plusieurs fois même, on aurait pu aller plus loin mais on s'est blotti l'un contre l'autre, en se racontant ce que chacun avions déjà vécu. Et puis j'ai du partir. J'ai emmené le cd de ta voiture en espérant faire vivre ton souvenir un peu plus longtemps. J'ai retenu un peu mes larmes quand je me suis éloigné de ses 3 semaines. On a reparlé de vagues projets futures ensembles et puis tout s'est effacé.
J'ai mal maintenant, de ne pas savoir si ca a réellement compter pour lui. Après tout; j'ai toujours tendance à croire aux belles chimères.
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